La place de l’arbre à Longeville-lès-Metz
L’arbre a toujours pris une place importante dans l’histoire de la commune de Longeville-lès-Metz. Dès le début du 20è siècle, l’île Saint-Symphorien a accueilli d’abord une puis deux pépinières, lieux de production réputés dans l’histoire locale et Mosellane. Cette histoire continue à s’écrire aujourd’hui et demain, à travers la préservation du patrimoine arboré de la commune et la régénération de ce patrimoine, avec de nouvelles plantations notamment. La commune possède un patrimoine arboré riche et varié. Nous nous efforçons de poursuivre et d’enrichir ce patrimoine, en prenant notamment en compte les effets du changement climatique et en anticipant des essences qui résisteront demain aux aléas climatiques, notamment aux périodes de plus grande sécheresse et de plus forte chaleur. C’est ainsi que ce patrimoine qui participe grandement au caractère de notre commune et à la qualité de ses espaces perdurera dans les années à venir. La commune s’est d’ailleurs engagée dans la charte de l’arbre portée par l’Eurométropole de Metz.
De nouvelles plantations d’arbres sur la commune de Longeville-lès-Metz
Le printemps 2024 s’accompagne d’une nouvelle campagne de plantation d’arbres sur le territoire communal. Ce sont ainsi une quarantaine de sujets qui sont plantés, 31 arbres tiges et 9 cépées sur 10 sites de plantation répartis à différents endroits de la commune. Les deux plus importants points de plantations se situent en lisière du parc du Grand Pâtural, le long de la Promenade du site et aux abords de l’église Saint-Symphorien. Les essences ont été choisies, comme sur les campagnes précédentes, avec l’appui de l’outil d’aide à la décision Sesame développé par le Cerema (centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement). Le choix s’est donc fait en lien avec les services écosystémiques rendus par les essences sélectionnées au regard de leur implantation et des attentes formulées par la commune. Parmi les essences retenues, différentes espèces de Sorbier, Merisier, des variétés d’Erable, de Frêne d’Amérique, de Magnolia et de Chêne. Des Platanes et des Pins parasols ont aussi été retenus pour le Pâtural. Les critères de résistance au changement climatique et aux périodes de sécheresse intense ont été intégrés dans les paramètres à retenir. Pour certaines espèces, c’est aussi leur aptitude à capter les polluants atmosphériques qui a été appréciée ou encore leur rôle en matière de biodiversité.
Nouvelles plantations au Grand Pâtural, mars 2024 © Raphaël JANNOT